~~Façonné par la roche~~

Pour ce retour, nous nous retrouvons presque à la fin du Livre III L'histoire se situe peu avant la grande explosion. Enjoy!

Parti de Konoha en pleine nuit, il marcha longtemps dans l'obscurité. Les bottes de Shinaki tassaient la fine couche de neige tapissant le sol des nombreuses clairières qu'il traversait. Son manteau l'enveloppait des pieds au menton, et ondulait sous l'effet des quelques brises nocturnes, tout en ne laissant apparaitre qu'un bloc en mouvement par le seul mouvement lent de ses jambes. Rien d'autre ne bougeait, rien d'autre ne semblait vivant dans cette obscurité, cet air glacial, ce silence. Arrivé à l'orée de la forêt, au petit matin, l'Hokage s'offrit une halte dans le sable. Assis dedans, il n'eut qu'à lever les yeux pour connaitre la raison de la présence de sable en cet endroit. Les Montagnes. Immenses pics de roches, les montagnes dominaient les alentours de leur taille imposante. L'Hokage avait marché une journée entière, traversant le Pays du Feu vers le Nord sans rencontrer un seul village, et le voilà au pied des Montagnes qui séparaient le Pays du Riz et le Pays de la Neige. A l'ouest on pouvait justement apercevoir, sur les pics lointains que la brume laissait à peine paraitre, de la neige recouvrant la pierre de grands manteaux blancs. Les Montagnes, bien que d'apparence impossibles à gravir, étaient pourvues comme d'un chemin pour parvenir au sommet. Un chemin qui semblait à moitié naturel et à moitié taillé. Ainsi Shinaki n'aurait même pas à se fatiguer pour gravir les pics, en haut desquels l'attendait une nouvelle page de son histoire.

Son affinité Fûton avait éveillé sa curiosité, et il aurait voulu savoir jusqu'où pouvait pousser ses compétences dans ce domaine qu'il avait jusque là négligé. Et la roche réputée, à juste titre, plus solide que tout autre élément naturel en ce monde, était le meilleur outil pour approfondir et expérimenter de nouvelles choses. Dans son ascension, Shinaki s'arrêta sur une sorte de plateau. D'ici, on ne voyait plus le sol. Le plateau se trouvait bien reculé dans les montagnes, offrant un havre paisible où seul le vent passait, et repassait, faisant parfois rouler quelques cailloux. Shinaki semblait satisfait de cette surface qui lui servirait d'entrainement. L'entrainement pour développer cette nouvelle technique, qui lui paraissait bien exploiter cette affinité au vent. Au fond, se tester sur une chose qu'il n'avait jusque là jamais travaillé avait quelque chose d'amusant, pour lui, comme pour la voix qui murmurait dans sa tête. Le bois, c'était bien facile comparé au roc de ces monts. Quel que soit le résultat du travail du jour, l'expérience aurait au moins servi à distraire l'Hokage. Le plateau, surplombé d'une haute falaise abrupte, offrait assez de surface pour de grands mouvements et un entrainement efficace, mais aussi, cet endroit, entre les monts indestructibles, abritait d'étranges choses. Des sculptures, ou bien était-ce naturel, en tout cas, Shinaki n'avait jamais vu telle chose auparavant. Sur une bonne partie du plateau, d'étranges stalagmites pointaient vers les nuages. Des pierres étrangement proportionnées, de taille d'homme, et d'épaisseur semblable. Shinaki en fit ses cibles d'exercices. Il posa le sac de provisions à terre, ainsi que son grand manteau, découvrant ainsi un haut épousant à merveille les formes de son corps, un vêtement agréable et qui ne gênait aucun mouvement. Une parfaite tenue de combat. Il dégaina son katana, et fit comme il l'eut fait pour la dernière technique qu'il avait maitrisé, injectant le chakra dans la lame qui se couvrit d'une superbe aura bleutée. Il décida alors de commencer par un petit échauffement, avant de s'attaquer au gros du travail. L'Hokage prit position sur ses appuis, pesa son arme, et s'élança à toute allure sur les pierres dressées en désordre. Le roc, bien qu'aussi épais qu'un homme, parfois même plus, se voyait tranché net à chaque fois que la lame frappait. Après quelques secondes de découpe hasardeuse, Shinaki s'arrêta pour reprendre son souffle, bien réchauffé par ce démarrage tout en vitesse. Il constata les dégâts, et se jugea alors assez en forme pour continuer. Il avait hâte de voir ce qu'il parviendrai à faire. Son objectif était pourtant simple : tournoyer assez vite sur lui même, bouger assez rapidement sa lame, afin de former une sphère dans laquelle rien ne rentrerait, et faisant de chaque chose qui la heurterait, un sable, plus fin que le vrai. Une chose qui paraissait peut-être extrêmement difficile, mais il avait déjà observé et analysé ce type de technique, et il pensa ne pas avoir plus de mal que nécessaire à atteindre son but. D'abord, il lui fallait créer une petite partie de cette sphère. Il approfondira par la suite, bien que chaque fois qu'il élargirait le champ d'action de la lame, les mouvements changeraient. L'Hokage se plaça dans un espace dégagé, et se concentra, habillant encore une fois sa lame du chakra. Puis, dans un mouvement d'abord lent, il fit tournoyer son poignet, et la lame dansa d'elle même, à une vitesse telle que la voir en devenait impossible. Seule chose observable, une trainée argentée mêlée de bleu, clair et pur chakra que Shinaki s'efforçait de relâcher sous sa forme de vent, de façon continue. Il s'arrêta avant même d'avoir atteint la minute, et s'assit sur le sol rocailleux, poli par le vent, la pluie, et le temps. Le Loup Noir avait encore du mal à maintenir son chakra sous forme Fûton tout en conservant sa grande vitesse de mouvement. Cependant, il y avait bien moyen d'augmenter la vitesse, ou bien, chose plus sage - la vitesse était déjà suffisante après un essai pour que l'on ne voie qu'une sphère bleue - de conserver la même vitesse, tout en effectuant moins de mouvement. Cela n'était que psychologique, le seul verrou à cela était celui de l'esprit. Il fallait laisser la lame libre de mouvement, la laisser danser. Repensant à tout cela, Shinaki se releva, et recommença son exercice. Et effectivement, cette fois c'était chose bien plus aisée. Ayant admis le fait de ne faire qu'un avec le katana, et dans le même temps son indépendance, le poignet faisait à présent le minimum, le bras encore moins. La lame, seule, faisait tout. Shinaki, la lame, ne faisaient qu'un. Cette fois, l'écran d'argent brilla bien plus longtemps. Satisfait d'avoir compris une chose plutôt importante et capitale dans la réalisation de ses techniques, Shinaki s'arrêta, et pris un léger repas avant la suite de l'entrainement. Cette fois, il avait économisé de l'énergie à son mouvement, mais aussi du chakra. Cette fois, il avait pu se concentrer, transformant parfaitement le chakra en l'affinité désirée, sans dépenses inutiles de ses réserves. Remettant dans son sac une pomme qu'il décida de se réserver pour plus tard, il reprit son travail. Cette fois, il devait augmenter la surface, et de ce fait, le volume de la sphère. L'objectif était de former toute une demi-sphère face à lui. Ce fut d'autant plus simple et bien moins fatiguant que la plus petite surface auparavant travaillée. Cette plus grande surface, ce plus grand volume, laissait davantage d'amplitude à ses mouvements qu'il n'avait ainsi plus à détourner sans cesse pour respecter son champ d'action. Par ailleurs, l'économie d'énergie à tout prix n'étant pas à l'ordre du jour, l'Hokage se permit d'accélérer ses mouvements, ce qu'il fait sans trop de difficulté sans pour autant altérer son contrôle sur la nature de son chakra. S'entrainer à frapper l'air était un bon exercice afin de maitriser les bases, et après être parvenu à maitriser la demi sphère tout en marchant et courant, de façon régulière ou non - chose qui avait bien prix deux à trois heures - Shinaki décida de s'attaquer à quelque chose de consistance plus solide que l'air, et se plaça face à ses cibles toutes désignées : les pics de pierres qui s'élevaient sur le plateau rocheux. Au pas de marche, il s'avança vers les blocs, formant sa demi-sphère protectrice, d'une splendeur incomparable, tant le bleu du chakra épousait bien la couleur argent étincelant de la lame. Bien des étincelles jaillirent au contact entre la lame et la pierre, mais très vite, cette dernière céda, réduite petit à petit, morceaux par morceaux, et très vite, les blocs de pierre ne furent plus qu'un vieux souvenir poussiéreux, s'envolant à la première brise passant. Quelque peu essoufflé, Shinaki était profondément satisfait de cet essai lors duquel avancer d'un pas lent lui avais permis de contempler l'œuvre de la lame, et la netteté de la découpe. La zone de dégâts ne formait pas parfaitement la demi-sphère espérée, certains coups allant chercher plus ou moins loin que d'autres, mais bien que grossièrement effectué, le résultat restait bien satisfaisant, et motiva davantage l'Hokage à atteindre le but final, une sphère l'englobant totalement. Se plaçant au beau milieu d'autres pics rocheux, sans s'essayer dans le vide avant, le Loup Noir tourna sur lui même, fermant les yeux, ne pensant qu'aux mouvements. Il tourna sur place, de plus en plus vite, pendant plusieurs minutes, puis, ne sentant plus aucun des faibles chocs de la lame, ralentit le mouvement et s'arrêta. Autour de lui, au plus près, il ne restait plus rien des pierres dressées là juste avant, seules dans le périmètre, les traces au sol, témoignant du passage de la lame et de la puissance des coups. Plus éloignées de là où il se trouvait, Shinaki vit des pierres dressées, mais qui n'avaient pas échappées aux crocs de sa lame, à ses crocs. Les flancs des pierres s'étaient creusés de façon circulaire, taillant net la roche, sans que l'on puisse distinguer, même en observant de plus près - Shinaki ne manqua pas de le faire - la moindre éraflure caractéristique d'une lame. Il s'assit juste là, et se prit la tête entre les mains, ferma les yeux. Cette réussite était un encouragement à la progression, un encouragement à la vie. C'était la preuve irréfutable qu'il avait encore bien des choses à accomplir sur cette terre, qu'il restait dans la course au meilleur, au plus puissant. Une course dans laquelle nul ne connaissait ses adversaires, mais une course sans pitié pour celui qui l'y concurrencerait. Sa soif de pouvoir se trouvait une fois de plus ravivée par cet élan de joie, et la voix dans sa tête se joignit à lui pour partager cette soif. La voix était alors la bienvenue, mais au moment ou cet état euphorique s'apaisa, elle devint insupportable, tordant le Loup recroquevillé sur lui même, qui offrit par cette occasion un piètre spectacle au flanc de la montagne.

*Sors de ma tête! Sors immédiatement!*

Tu penses sérieusement que je partirai et te laisserai en paix? c'est toi qui m'a convié dans ton corps, à présent nous sommes profondément liés. Kukukuku!

Le rire de cette voix maléfique déchira les tempes de l'Hokage, qui s'évanouit, et plongea dans les ténèbres.

~*~

Il courrait dans une longue grotte, obscure, à l'atmosphère pesante. Il courrait dans ce paysage qui se répétait à l'infini, tentant d'échapper aux griffes de feu noires qui tentaient de le faucher, et qui le poursuivaient sans relâche, avec ce rire démoniaque. Freiné dans sa course par l'eau lui recouvrant jusqu'aux chevilles, il prit conscience de son corps; Ce n'était plus celui du jeune homme fortement bâti sous des apparences frêles, avec sa détermination, son assurance, et la vitesse de corse donc il pouvait faire preuve. Non, il était dans un corps d'enfant. Son propre corps pourtant, chose qu'il compris en se voyant dans l'eau, avant d'écraser son reflet de ses petits pieds. C'était bien lui, mais enfant, lors de son initiation au village du clan. il s'arrêta alors de courir, tout cela n'avait pas de sens. Il se laissa tomber à genoux, et prit sa tête entre ses mains. Il ferma les yeux. Tout devin noir, et après quelques secondes, quelques minutes peut-être, il rouvrit les yeux, ses mains lui brulant les oreilles. Il les regarda alors, et constata l'horreur de la situation. Ses mains étaient celles qui venaient de le poursuivre juste avant. Des mains de feu violet, mêlé d'une sorte de chakra noir, et pourvues d'immenses griffes de la même consistance. Ces mains semblaient disproportionnées en comparaison avec son corps, qui cette fois était bien celui du jeune homme. L'environnement aussi avait changé, et ses jambes ne baignaient plus à présent dans le liquide qui tapissait la grotte. Cette dernière avait effectivement laissé place à une scène bien plus horrible. Tout autour de lui, Shinaki ne vit que flammes et désolation. Un village sans doute, du moins, avant que le chaos ne traverse les lieux. Les toits de chaumes et de bois formaient de hauts brasiers, s'accordant avec les fenêtres des demeures qui crachaient un flux de flammes ponctué d'étincelles et de braises. Le silence de l'endroit n'était troublé que par le bruit des flammes, des toits qui s'écroulent, parfois le bruit d'une poutre cédant sous le poids de son édifice, trop rongée par les flammes, mais aussi des sanglots, et les cris des morts, figés dans les airs à jamais. Devant ce décor apocalyptique, le jeune homme se leva, et marcha d'un pas lent à travers les décombres bruants encore, suivant l'appel de sanglots étouffés. Bien qu'intérieurement désemparé face à cette vision cauchemardesque, voyant à ses pieds au long de sa marche des cadavres calcinés, au visage figé dans une expression de souffrance, ou de désespoir, tous ces morts aux demeures ravagées, il avançait malgré tout. il aurait voulu s'arrêter, crier, aider les pauvres qui auraient encore pu être sauvés, mais il ne pouvait pas. Il était prisonnier de lui même. Il tourna à l'ange l'une maison devant laquelle brulait un corps entre deux tonneaux métalliques qui fondaient sur la victime du désastre. Il se trouva face à une femme. Elle était à terre, le visage calciné par les flammes qui avaient dévorés sa maison, sa tunique blanche roussie et en lambeaux. Elle sanglotait, impuissante devant l'ampleur du désastre. Elle leva lentement les yeux jusqu'au visage du jeune homme en face d'elle. Un jeune homme, c'était du moins ainsi qu'il était arrivé ici. a présent, nul ne pouvait dire ce qu'il était devenu. Les larmes aux yeux, elle regarda dans le fond des yeux sans pupilles du garçon, ses yeux bleus, comme débordants de chakra, d'un regard implorant sa pitié. Le visage ferme, sans aucune compassion, ni pitié, Shinaki sentait monter en lui l'excitation et le plaisir du sang. Et a cet instant, la voix démoniaque revint lui susurrer avec un plaisir palpable des propos qui semblaient insensés pour lui qui assistait à la scène de l'intérieur de son corps.

Vas-y, fais ce que tu as à faire, c'est ainsi que nous sommes heureux. Kukukuku...

Impuissant, incapable de toute action, il continua de fixer droit dans les yeux la jeune femme, leva le bras droit, écarta légèrement ses griffes de feu, et abattit sa main sur le cou ce sa victime. Le mouvement était rapide, on pouvait lire dans le regard de la jeune fille qu'elle connaissait la suite de l'histoire, et avant que le mal ne touche son visage, tout devint noir.

~*~

Shinaki se réveilla en sursaut, trempé, non pas de sueur, mais de la pluie qui tombait depuis bientôt une heure. La nuit était tombée depuis longtemps. Il était là, allongé sur la pierre, au milieu des blocs qu'il avait taillé dans son dernier exercice. Il resta immobile à cet endroit, et prit le temps de revenir à lui, et d'assimiler tout ce qu'il venait de voir. Après quelques minutes, il enfouit tout cela dans les profondeurs de sa mémoire, et se releva. Son sac de voyage était trempé, et de l'eau s'en égouttait lorsqu'il le souleva, pour le poser un peu plus loin, au pied de la falaise qui surplombait le plateau. Il se saisit de son katana, et osa, avec l'homogénéité nette de la roche, à entreprendre à nouveau un exercice, une mise en pratique de son entrainement. Face à la falaise, il dégaine son katana, injecta du chakra dans sa lame, et tourna sur lui même tout en avançant vers la montagne. Il avait fermé les yeux, et ne vit rien à ce qu'il faisait. Il sentit juste de la poussière balayer son visage, et une faible résistance de la pierre sous sa lame. Alors qu'il avait bien entamé le flanc de la montagne, l'Hokage arrêta son mouvement, et constata la falaise creusée d'une moitié de sa sphère de lame. Il avait à présent une belle grotte assez confortable, où il s'installa pour la nuit, laissant vagabonder son esprit quelques temps dans la nuit avant de plonger dans une autre obscurité, celle d'une nuit de sommeil sans songes. Ce n'est qu'au petit matin que Shinaki se réveilla, qu'il sortit de son sac la pomme qu'il s'était refusé la veille, et qu'il dégusta le fruit mouillé. Il sécha ensuite son sac, faisant jaillir une faible flamme entre ses lèvres, et sortit de son abri. Le plateau de pierre ne montrait aucune trace de la pluie autre que les restes d'eau dans les entailles faites au katana la veille dans le sol. Tout était sec, et ce n'était pas plus mal. Voulant tester son aptitude dans une situation peu convenable, et parce qu'un exercice sons pression s'avérait toujours mieux exécuté, le garçon sorti de sa pochette un kunaï et une petite feuille doté d'une ficèle qu'il noua à l'anneau du kunaï. Puis il lança, d'un geste sec et rapide, le projectile et la note explosive sur la falaise, au dessus de lui. d'un faible mouvement des doigts, l'Hokage fit exploser le papier, et déclencha, juste au dessus de sa tête, une avalanche de blocs de pierre. Très vite, pressé par la vitesse de chute des rochers, il se mit en position, et tourna sur place. Les pierres tombèrent sur le dôme bleu dans un fracas assourdissant, noyant la scène dans un nuage de poussière. Lorsqu'il n'y eut plus un bruit, Shinaki arrêta sa technique, et attendit de voir le résultat de son test, de ses yeux à demi ouverts. Une fois la poussière dissipée, la satisfaction et la joie qu'elle procurait l'envahirent. Autour de lui, que de la poussière, et quelques graviers. Aucun bloc massif dans son environnement proche. Ceux qui jonchaient le sol étaient bien gros, quand ils ne s'étaient pas fracassés en plus petits morceaux en fin de chute. Mais pas un seul ne se trouvait à portée de lame autour de l'Hokage, et c'était la preuve que l'entrainement de la veille avait été profitable, et que la technique était à présent achevée. Ainsi satisfait, Shinaki reprit son sac, le mit à l'épaule, pour s'en retourner, loin de ces hautes terres. Soudain, la terre trembla. La région n'était pourtant pas réputé pour son instabilité depuis des siècles, bien au contraire. Et pourtant, la roche grondait, tremblait, se fendait. Ce fut court, mais violent. Bien que déboussolé, le Kage entendit la roche se fendre au dessus de lui, et eu juste le temps de dégainer son katana pour se protéger. Il se mit à tourner plus rapidement encore que lors de son entraînement, et le bloc massif qui chutait au dessus de lui vola en éclats. Il observa les alentours. Le paysage n'avais pas changé autour de lui. Les roches restaient à la même place. Le Kage préféra ne pas s'attarder en cet endroit, et redescendit rapidement vers les plaines. C'est là qu'il comprit que son entrainement lui avait sauvé la vie : il ne restait rien. tous les arbres étaient à terre ou coupés en deux : un paysage de désolation à perte de vue. En cet instant, seules deux choses lui importaient : son village natal, celui de son clan, et le village de Konoha. Il se devait d'y retourner au plus vite, même si le village caché ne lui procurait plus autant d'enthousiasme qu'auparavant. Ainsi, il s'en retourna, loin des montagnes et de leur silence apaisant, partant pour d'autres lieux, plus propices à d'autres affaires. Intérieurement, il bouillonnait.

Les Montagnes => Pays du Feu

~*~Façonné par la roche~*~

~~Façonné par la roche~~